Le corps de souffrance: un aggloméra de processus mentaux et émotionnels que nous avons crée pour « survivre » lors d’une expérience de vie douloureuse, et à laquelle nous nous identifions.

Une mémoire quoi.

Ce processus peut s’éveiller d’un instant à l’autre, soit par une pensée ou une émotion qui y est reliée, (ou pourquoi pas une couleur ou autre chose) qui apparait dans notre champ de conscience et qui nous rappelle l’expérience douloureuse vécue. Alors sans s’en rendre compte, ce processus se met en route et nous fait vivre ici maintenant la souffrance passée.

Si on s’identifie nous souffrons. Si on ne s’identifie pas nous ne souffrons pas.

C’est si simple que ça.

S’identifier, cela veut dire croire et vivre que ce corps de souffrance est la vérité, alors qu’il n’est qu’un leurre.

Même si au premier abord cela semble insurmontable, croyez-moi cela n’est pas si compliqué.

Le premier pas est de les identifier (70% du boulot, ici je peux vous aider), et puis, à l’aide de la conscience de soi et de quelques outils mis en pratique, arrêter de les nourrir (ici à vous le boulot). Et c’est alors comme arrêter de remettre du bois sur le feu ; à la fin il ne brûle plus.

Nous pouvons remercier ce corps de souffrance de nous avoir accompagné à passer outre notre expérience douloureuse. Mais ce n’est qu’une mémoire et aujourd’hui, elle n’a plus raison d’être, si ce n’est de nous faire tourner en boucle dans son système en accaparant notre énergie.

Nous pouvons sortir de ces matrices désagréables et retrouver notre énergie pour vivre d’autres choses.

Une fois qu’on l’a identifié, et qu’on prend conscience qu’on est dans ce processus, arrêtons juste de le nourrir en coupant court aux pensées et aux émotions qui surgissent. Utilisons un mantra (ou tout autre moyen) pour ne plus nourrir ce système. Pour cela, créons le sien, ou prenons en un déjà existant comme « pardon, désolé, merci, je t’aime »

Ça donne un truc du style: oui mais tu vois…pardon désolé merci je t’aime…et c’est à cause de …pardon désolé merci je t’aime… ouui maaaais …pardon désolé merci je t’aime…ouuinnn …pardon désolé merci je t’aime… blablabla …pardon désolé merci je t’aime… pardon désolé merci je t’aime… …

Et puis cela revient, c’est normal c’est une mémoire et cela peut être tenace. Ne vous en voulez pas de n’y être pas encore et encore (foutez-vous la paix), et continuez inlassablement à y revenir. Si vous faites cela, ce corps de souffrance disparaitra plus vite que vous le croyez, et vous retrouverez du pouvoir, votre pouvoir d’agir pour changer les choses.

Ne me croyez pas, testez-le.

Avec Amour.

La Sagesse du Fou